L’étude ACPR 2020 met en évidence les difficultés économiques des néobanques entre le coût d’acquisition et de fidélisation de clients, et les produits distribués souvent orientés sur des prix bas. Leur principal enjeu de demain : améliorer leur PNB.
Initialement considéré comme complémentaire à l’offre des banques de détail, les néobanques comme Boursorama ou Fortunéo ont su s’implanter durablement sur le marché bancaire et représentaient en 2019 3,5 millions de comptes actifs. Axés sur les nouvelles technologies, ces acteurs ont multiplié par 2,5 le nombre de nouveaux clients en trois ans en offrant une large gamme de produits avec des coûts réduits et une accessibilité simplifiée.
Malgré une amélioration sur les 3 dernières années et pour certains acteurs des projections de revenus nets positifs, la nécessité pour les néobanques de fidéliser leurs clients et à en acquérir de nouveaux continuellement entrainent des coûts d’acquisition importants et impactent leur rentabilité.
Cette rentabilité qui pourrait de nouveau être impactée par la croissance des Bigtechs et l’apparition de plateformes digitales de services va pousser ces néo banques à repenser leurs offres pour répondre aux besoins utilisateurs.
Retrouvez tous les éléments dans l’étude 2020 de l’ACPR sur les néobanques